🌕 Étudier en médecine

Il arrive un moment où il faut choisir ses études. On cherche des formations qui soient alignées avec ce qu’on aime et avec qui nous sommes. Voici un témoignage d’un étudiant en médecine qui nous explique pourquoi ses études le passionnent.

Moi, c’est Florian, étudiant en cinquième année de médecine à Strasbourg et engagé avec Dieu.

En trois mots, trois C, je vous raconte un peu ce qui me motive à suivre ces études, qui me confortent dans la volonté de Dieu et dans ma participation par ce biais à annoncer le Royaume de Dieu.

CURIOSITÉ

Le corps humain, c’est fascinant !

Lors de mes cours de deuxième année, j’ai eu l’occasion de faire de l’histologie. En gros, c’est regarder des organes humains au microscope. Je me souviens notamment d’une coupe de tissu musculaire que j’ai pu voir, et ça a été une importante fascination intérieure. Rien qu’avec quelques lentilles oculaires, on peut voir à l’intérieur du muscle, et observer tout un tas de cellules qui font que je peux marcher et bouger le bras.

Le Créateur nous donne à voir des choses formidables de sa création ! Pour certains, c’est regarder les étoiles, pour d’autres, c’est contempler les oiseaux. Moi, c’est en zoomant au cœur des cellules que je me délecte de l’œuvre du Créateur.

CULTURE

Crédit: Pexels-Anna-Shvets

Partage et transmission

À Strasbourg, nous avons la chance d’avoir une faculté qui rayonne par le dynamisme de sa vie étudiante. J’ai eu le plaisir de m’investir dans de nombreuses associations afin d’essayer de transmettre un peu de cette passion à explorer l’humain. Parfois, on annonce la Bonne Nouvelle en mots, en parlant de Jésus, parfois, c’est en transmettant la passion pour sa création que la Bonne Nouvelle est annoncée.

Parfois, certaines situations sont plus dures à vivre dans nos études, nos cours ou nos stages. Là encore, le collectif se révèle d’une grande aide. Même s’ils sont encore novices, les confrères et consœurs de la profession à venir nous permettent d’exprimer mutuellement nos difficultés. Quand bien même la perspective chrétienne de les abandonner auprès de Dieu n’est pas toujours présente, c’est un premier pas que de les confier à d’autres autour de soi.

CONTACT

Aimez-vous les uns les autres

Finalement, la médecine, c’est soigner l’humain, mais c’est tout autant prendre soin. Lors de mes stages, j’ai été confronté à l’autre, aux patients, au corps souffrant, au corps malade. Contrairement à ce que je pensais, les patients se mettent facilement à nu, dans tous les sens du terme. Des partages profonds, témoins d’une humanité tangible, où les situations de vie s’entremêlent avec les soucis de santé.

Souvent, avant de prendre mon poste de garde aux urgences, j’ai cette courte prière qui me vient en tête : « Jésus, donne-moi ton amour et ton regard pour chaque personne que je vais rencontrer cette nuit. » Ce Jésus qui guérissait les malades partout où il allait, ne devrait-il pas être Hippocrate, père de la médecine ?

Voilà un peu de ce qui, moi, m’anime et me pousse à l’ouvrage. Mais la moisson est grande et il y a peu d’ouvriers. Trouvez vos graines de prédilection et attelez-vous à l’ouvrage !