Catherine Booth, conscience éclairée

 Dans Christ Seul

On a surnommé Catherine Booth (1829-1890), née Mumford, la « mère de l’Armée du Salut ». Catherine a grandi dans une famille méthodiste, où elle a reçu une fervente éducation chrétienne. Elle aurait lu huit fois la Bible avant l’âge de 12 ans ! Elle rencontre en 1851 William Booth (1829-1912), qu’elle épouse en 1855. Leur union restera un modèle de tendresse, de fidélité et de soutien mutuel dans le service du Seigneur et les épreuves les plus diverses. Le couple donnera naissance à huit enfants.

MARCHER DANS LA LUMIÈRE

En 1860, Catherine prend la parole après un sermon de son mari. Ainsi débute son ministère de prédicatrice, qui lui permet de collaborer activement au travail d’évangélisation de William. Ensemble, ils initient en 1865 dans les quartiers pauvres de Londres la « Mission Chrétienne », qui deviendra en 1878 l’Armée du Salut. L’éloquence de Catherine, mais surtout l’ardeur de sa foi, touche les cœurs. Elle insiste, la conversion doit transformer l’existence :

« Je sais que beaucoup de ceux qui ont été attirés ne se sont jamais donnés pleinement à Dieu. C’est en nous soumettant à être ainsi guidés par l’Esprit en toutes choses que la paix et la lumière viendront. Cela exige de nous que nous crucifiions notre nature, c’est-à-dire que nous ne laissions pas notre nature se manifester ; quand les penchants, le caractère, l’orgueil ou les désirs veulent nous conduire d’un côté, et la conscience et l’Esprit de l’autre, nous devons suivre la conscience et l’Esprit, et fouler au pied la nature. C’est ce qu’on appelle marcher dans la lumière¹. »

UNE VIE À LA SUITE DU CHRIST

La conscience s’opposerait-elle à la nature ? Oui, car elle est, pour Catherine, un sentiment forgé par la Parole de Dieu, façonné par une vie de prière, par l’Esprit du Seigneur. C’est Jésus qu’elle voulait suivre, c’est lui seul qu’elle exhortait à suivre, c’est lui qu’elle aimera jusqu’à la fin. Au seuil de sa mort, elle déclarait encore : « Je dois accepter, si c’est sa volonté, de traverser la sombre vallée sans avoir la vue, avec la seule assurance que je suis à lui [Jésus] et qu’il est à moi, repassant ainsi, dans ma dernière grande lutte, la leçon de ma vie. »

En œuvrant avec son mari, par sa parole et son courage, au développement de l’Armée du Salut, Catherine avait posé des signes du Royaume de Dieu. « La seule consolation d’une salutiste sur son lit de mort est de sentir qu’elle a été une gagneuse d’âmes. »

« Si nous marchons dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres. » 1 Jean 1.7

 

¹ In Hélène Naville, Catherine Booth et la fondation de l’Armée du Salut, Genève, 1925, p. 93.

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